Nous n’avons pas du tout l’habitude d’aller visiter un cimetière en France, ce n’est pas vraiment un lieu de curiosité, mais en Guadeloupe les cimetières valent le coup d’ œil.

Les murs sont recouvert de carrelage, en majorité noir et blanc, un peu de rose ou de vert pour certains, ils forment comme des petites maisons.

Celui de Morne à l’Eau est le plus grand de l’île, sur une colline, alors il est en escalier et vue imprenable sur un rond-point.

Nous y sommes allés hier en matinée, assez tôt et du coup il n’y avait encore pas de touristes.

Nous nous sommes «baladés» dans les minuscules ruelles du cimetière et comme la Toussaint venait de passer, les tombes étaient propres et garnies de fleurs et de centaines de bougies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite nous sommes allés à Petit Canal, nous avons monté les marches aux Esclaves, nous avons aussi été au Phare et vu le début de la mangrove.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit Canal :  La ville fut, au début de XIXe siècle, un des centres de l’empire sucrier de la région. Aujourd’hui, plusieurs vestiges de cette époque glorieuse enrichissent le patrimoine de la région, comme les nombreux moulins à vent, l’ancienne voie ferrée affectée au transport de la canne à sucre et les usines.

À l’origine, la bourgade se trouvait dans un endroit insalubre. Les habitants le déplacèrent par la suite en hauteur, sur un plateau accessible par un escalier en pierres de 54 marches qui aurait été construit par les esclaves.

La commune tient son nom actuel du canal creusé au XVIIIe siècle par la population, et qui permettait d’assurer un mouillage aux bateaux. Durant toute la période de la colonisation, les négriers débarquaient leurs cargaisons (des esclaves venus d’Afrique) à Petit Canal. Cet appontement est aujourd’hui devenu un port de pêche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y avait quatre sœurs qui prêchaient avec leur parapluie ‘para soleil’.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons repris la voiture pour le bord de mer à côté de Port Louis et en marchant un peu on retrouve un autre cimetière, cette fois-ci ‘les pieds dans l’eau’. C’est surprenant de voir un cimetière sur la plage!! et certaines petites tombes étaient très simples et entourées de coquillages.

La plage était belle et il y avait aussi des emplacements pour pique-niquer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bientôt ces cimetières laisseront place à la résurrection et aux retrouvailles !

Le lendemain, en fin de matinée , après la prédication, nous sommes allés à Ste Anne, au sud de Grande terre pour voir les paréos et nous en achetons un dans une petite boutique et juste en sortant le dépliant,  la vendeuse le reconnait et nous apprend qu’elle est TJ elle aussi. On a bien sympathisé et bien discuté ensemble, quel plaisir de faire de belles rencontres.

En parlant de prédication, le matin je suis sortie avec une sœur qui est née et a travaillé toute sa vie dans le même village alors elle connaît tout le monde et ce village est son territoire du moment. Comme elle connaissait tout le monde on aurait dit qu’elle faisait des visites plutôt que du porte à porte et tout en créole alors je n’ai presque rien compris mais ça m’a plu de voir comment les gens discutaient facilement avec elle.

Ce matin, en allant faire nos courses alimentaires, nous avons été à la marina de St François, ville au sud de Grande terre, à quelques kilomètres de chez nous, et nous avons été nous renseigner sur les excursions des petites îles autour de la Guadeloupe. La jeune femme nous explique tout ça et on commence à lui rendre témoignage et elle nous apprend qu’elle a déjà étudié en entier le livre ' qu'enseigne' et ainsi on a pu aborder des sujets comme ‘pourquoi Dieu permet le mal et elle-même savait y répondre. Elle nous a dit qu’elle a arrêté l’étude pour raison personnelle mais elle est d’accord pour que nous venions lui faire une visite de temps en temps.